Les cordes vocales, qui sont au nombre de deux et situées dans le larynx – celui-ci appelé également « la pomme d’Adam » – mesurent entre 12,5 – 17 mm chez les femmes et 17 à 25 mm chez les hommes.

Quel est donc le secret de ces chanteurs d’opéra qui chantent sans microphone en « dépassant » le son d’un orchestre ?

D’abord, les compositeurs savent ce qu’ils écrivent pour un bon équilibre entre les timbres des instruments ( dont la voix ).

Ensuite les instrumentistes, par des techniques précises, savent produire un son dense – fort en apparence mais sans dépasser un certain nombre de décibels.

Pour finir, les chanteurs peuvent atteindre jusqu’à 120 décibels ce qui équivaut au seuil dangereux pour l’audition avec douleur immédiate – le niveau sonore d’une discothèque par exemple.

Le métier de musicien peut donc être à risque si jamais votre collègue ténor se trouve d’humeur à vous surprendre de très près par un son fort et aigu… #méfiezvousdechanteurslyriques.

Le chanteur qui produit un son ne fait pas subir à son oreille le même nombre de décibels puisque notre corps est suffisamment intelligent pour réguler ce phénomène dans l’immédiat. Nous sommes heureusement bien à l’abris de notre propre force.

Revenons à cette incroyable puissance qui est celle de nos voix.

Il est vrai que les caractéristiques de chacun sont différentes mais nous pouvons développer la puissance et la résistance grâce à la maîtrise parfaite de tous les muscles qui entrent en jeu phonatoire. Oui, c’est une discipline où, tels les moines Shaolin, l’on se muscle, l’on s’assouplit et l’on réajuste tous les mouvements dans un parfait équilibre avec le souffle.

Nous apprenons à maîtriser les mouvements du voile du palais, du larynx, de la cage thoracique, du diaphragme et tant d’autres, certains d’entre nous pour parler, d’autres pour chanter mais tous pour transformer le souffle en son sans se fatiguer et sans perdre de l’énergie. Donc, ces petites cordes vocales ne travaillent pas toutes seules.

Quand nous sommes dans une bonne énergie il n’est plus question du temps de travail mais de l’espace bien-être.